Risques – Nouvelle-Aquitaine : Un éboulement survenu fin novembre 2019 impacte la RD66, à proximité du parking du site troglodytique de la Roque-Saint-Christophe, sur la commune de Peyzac-le-Moustier (24)

Evènements du territoire

03/02/2020

Le territoire de Peyzac-le-Moustier (24) a été affecté le 28/11/2019 par un éboulement depuis la falaise dominant à l’Est le parking du site troglodytique de la Roque-Saint-Christophe. Plusieurs blocs ont atteint la RD66, sans occasionner ni victime ni dégât.

Localisation de l’éboulement du 03/12/18 à Peyzac-le-Moustier (https://www.geoportail.gouv.fr/carte)

 

Le 28 novembre 2019, un volume de rochers d’environ une vingtaine de m3 s’est décroché de la falaise à une trentaine de mètres en contre-haut de la RD66. Alors que l’essentiel de la masse éboulée s’est arrêté dans le versant, à la faveur de replats, un gros compartiment de 3 m3 et plusieurs éléments rocheux de moindre volume ont atteint la route départementale ou ses abords immédiats, sans conséquence dommageable cependant. Le phénomène s’est initié sur un escarpement vertical, en partie haute de falaise, de 10 à 12 m de hauteur, constitué de calcaires massifs.

Blocs atterris sur la RD66 suite à l’éboulement du 28/11/19, Peyzac-le-Moustier (©BRGM)

 

Blocs atterris sur la RD66 suite à l’éboulement du 28/11/19, Peyzac-le-Moustier (©BRGM)

 

L’éboulement n’a pas entrainé d’atteinte du parking du site de la Roque-Saint-Christophe, mais l’accès en a été fermé préventivement dans l’attente de la sécurisation du site.

Vue générale de la cicatrice de départ et de l’éboulement du 28/11/19, depuis le sommet de falaise (©BRGM)

 

Le diagnostic réalisé par le BRGM à la demande de la Préfecture de la Dordogne a en effet montré la présence de masses instables résiduelles, pouvant constituer une menace à plus ou moins brève échéance.

L’instabilité est survenue au cours d’une saison automnale marquée par des précipitations abondantes et par plusieurs épisodes de forts vents. Il est très vraisemblable que l’éboulement soit lié à la rupture d’un compartiment rocheux dont les conditions de stabilité étaient probablement déjà précaires. Les ruissellements en tête d’escarpement supérieur et circulant en arrière du compartiment instable à la faveur de discontinuités rocheuses, ainsi que les sollicitations sous l’effet des systèmes racinaires s’insérant dans les fissures de la roche, ont pu favoriser sa mise en mouvement.

 

Pour aller plus loin :

L’observatoire régional des risques Nouvelle-Aquitaine offre la possibilité de visualiser les événements « risques naturels » de Nouvelle-Aquitaine :